Après les terminator Blood Angels, retour aux terminator de
la Deathwing, avec cette fois un volant, un qui tache, le bélier d’assaut
Caestus.
Ce kit est un peu pénible à préparer et à monter, comme on
aura pu le lire sur d’autres blogs.
Voici les pièces.
Et le moins que l’on puisse dire c’est que certains castings
sont vraiment dégueulasses. Sans aller jusqu’à changer des pièces, il va
falloir gratter, limer, boucher et re-sculpter
un peu.
Y a 2 choses à prévoir sur ce kit :
-comment ouvrir/fermer les portes ?
-comment tiger sur socle volant un véhicule de 800
grammes ?
Pour les portes, j’ai opté pour un système à billes. Je
perse une demi sphère dans l’épaisseur de la porte et j’y place une bille de
métal. Je reproduis la même demi sphère dans l’épaisseur du montant de la
porte, afin de maintenir la porte fermée lorsque la bille est dans son
logement. Seul petit hic, c’est de la résine et le passage de la porte avec la
bille va rayer le montant jusqu’au trou. Mais tant pis. Les charnières étant un
peu « loose », ça force pas trop quand même.
Le socle et sa tige ont demandé aussi une petite modif. J’ai
opté pour une tige PVC de chez Polydis, c’est tellement plus joli que
l’horrible cruxi plastic GW, merci Les Kouzes !
Cependant, j’ai reproduit le croisillon qui s’ajuste sous le
véhicule, car je souhaite pouvoir retirer le Caestus pour le faire atterrir en
jeu. Et comme il est très lourd, j’ai rajouté une tige laiton de 2 cm pour
éviter toute bascule, car je voulais aussi incliner la bête. Afin de maintenir
solidement la tige au socle, j’ai collé la tige à une pièce de monnaie et le
tout collé au socle en lui-même. J’ai utilisé de la cyano mais la meilleure
colle pour ça reste l’araldite.
Qui dit portes ouvertes dit fatalement peinture des
interieurs. J’ai opté pour un gris classique. Ces intérieurs ont été l’occasion
de tester la technique de la mousse de blister pour les éraflures. Content du
résultat, j’ai appliqué cette technique pour toutes les autres éraflures du
véhicule. Attention avec cette technique : il ne faut pas se laisser
emporter par le rapport rendu/temps passé défiant toute concurrence. On a vite
fait de faire un look Nurgle ou Garde Impériale très très usée. Avoir la main
légère donc.
J’ai rajouté quelques pchits de rouge-orange pour simuler
les veilleuses internes. De toute façon, les intérieurs peuvent se satisfaire
de minimum, car on ne les voit pas vraiment beaucoup une fois le modèle
assemblé.
Vient donc ensuite l’assemblage, le masquage et la peinture
aéro du véhicule. Rien de spécial. C’est long parce que le véhicule est gros.
Deuxième petite session de masquage pour réaliser les bandes
rouges. Puis on attaque la partie plaisante de la peinture.
Tout d’abord, le lining. Comme c’est un véhicule très clair,
il faut faire un lining pour gagner en lisibilité, notamment des plaques, des
rivets, etc.…de tous les détails en fait.
J’ai utilisé une technique à base de peinture à l’huile et
de diluant. Une vidéo vaut mieux qu’un long discours : Scale Model Medic
explique très bien https://www.youtube.com/watch?v=GOAiXL4KPO4
Ensuite, comme c’est un volant, j’ai voulu faire des
trainées horizontales qui sont généralement présentes sur le fuselage des
engins volants. Pour ce faire, une estompe et des pigments noir, le smoke de
chez MIG. On trempe la pointe de l’estompe dans la poudre et on trace une
ligne. Avec l’autre coté de l’estompe (propre donc) on atténue l’effet si c’est
trop marqué. La difficulté étant de respecter le parallélisme des lignes,
sinon, c’est l’horreur. Mais comme c’est du pigment, on peut
« rincer » et recommencer. Il faudra cependant vernir pour fixer tout
ça, sans quoi, en manipulant le modèle on peut facilement en mettre partout.
Troisième étape, les éraflures. La classique technique du tamponnage
à la mousse de blister. La technique est très bien illustrée dans l’Imperial
Armour Model Masterclass 1, ainsi que plein d’autres techniques d’ailleurs, une
vraie mine d’information.
Pour un volant, on est déjà presque au bout, car je ne fais
pas de tache d’huile ou de poussière ou de boue comme sur les tanks.
Pour les parties métal, l’utilisation de diverses encres
(violettes, brunes et rouges) donne des résultats très intéressants. Cf IA Model
Masterclass également.
Un peu de noir à l’aéro sur les sorties de réacteur et du
pigment smoke à l’avant pour simuler les entrées d’atmosphères, les chocs, les
brulures propres au Caestus.
Les lumières des réacteurs sont réalisées également à l'aéro en nuance de Turquoise Hawk avec un blanc pur au finish.
Du très classique pour le socle.Petite photo de famille...
Un petit frère est dans les tuyaux, un modèle plus petit, un kit détourné ...
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